Bucarest, mais on ne reste pas.

Publié le par Antoine

     Bucarest est une ville qui ne nous laissera pas un souvenir inoubliable comme Vienne ou Budapest. Certes, il y a  quelques édifices qui méritent l'attention, essentiellement des églises orthodoxes sauvées de la démolition durant  l'ancien régime communiste et des bâtiments à l'architecture néo-classique de la fin du XIXème siècle et art-déco  d'avant la dernière guerre, quelques musées, mais il n'y a pas un vrai coeur uniforme comme dans les capitales  précédentes. Les bâtiment anciens mériteraient une réhabilitation sinon une restauration car il semble qu'il n'y a  pas eu un effort suffisant de mise en valeur du patrimoine architectural, mis à part par quelques banques qui ont  élu leur siège dans ces lieux.  Les styles architecturaux sont assez hétéroclites et noyés dans des ensembles  d'habitation populaires grises et monotones. Dès qu'on passe derrière les immeubles des grands boulevards, on voit  des façades décrépites et l'état délabré des rues.



        Fresques dans l'église orthodoxe du monastère d'Antim.

     Le Palais du Parlement est un peu à part, témoin de la mégalomanie du Conducator Ceausescu. S'il n'est pas vraiment  vilain, il détonne par sa taille et écrase tout ce qui l'entoure. on ne lui fera pas l'honneur de le visiter.
De plus, il règne dans cette ville une anarchie complète en ce qui concerne la circulation, les places de parking  sont insuffisantes (je n'ai pas vu de parkings souterrains, seuls quelques nouveaux hôtels en possèdent) et le parc  automobile a dû connaître une croissance exponentielle ces dernières années. Nous sommes restés coincés une heure dans une rue parallèle à un grand boulevard à cause du blocage de la voie par des voitures mal garées. Si à la  campagne il y a une majorité de  voitures qui sont très vieilles, c'est à Bucarest que j'ai vu la plus grande concentration de voitures haut de gamme style Mercedes, BMW et Audi, et surtout de modèles 4x4. On ne se sent pas vraiment en sécurité en tant que piéton, ce qui gâche le plaisir de la découverte de la ville. Par contre il y a des parcs de grande taille avec même des plans d'eau dont les habitants profitent de bon coeur. Il est vrai que le français est bien répandu dans le pays, il n'est pas difficile de trouver un interlocuteur qui vous comprend et les personnes sont très serviables. Nous décidons de partir demain pour Constanta, sur le bord de la Mer Noire.

 

                                      Voir l'album ou le diaporama Bucarest.

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L
<br /> "Bucarest, mais on ne reste pas", question jeu de mots, tu ne pouvais pas passer à côté, n'est-ce pas? Etonnant ce contraste entre histoire et modernité (je pense aux bobines de fils électriques<br /> qui pendent le long des poteaux). Et bien tant pis si vous ne restez pas, le vent vous porte déjà vers de nouvelles aventures :-)<br /> <br /> <br />
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